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mon voyage en thailande
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19 juillet 2008

voyage initiatique partie 1

 À propose de l’adoption

Je ne pense pas qu’un jour j’adopterai des enfants si la possibilité d’en avoir m’est donnée, en effet je trouve un enfant adopté bien trop instable pour pouvoir avoir un père comme moi et avoir à supporter la constante question existentielle qui se posera me fera revivre mon questionnement personnel.

Bien sur que l’adoption permet bien souvent de sortir les enfants d’un destin bien plus malheureux que celui qui leur est offert dans l’orphelinat. Mais je suis sur que d’autres parents bien meilleurs que moi pourront leur offrir un meilleur avenir.

L’adoption met encore plus les parents devant le fait qu’un enfant ne choisi ni sa naissance, et par la même ni sa famille. Ainsi, tout ce que lui apporte la famille : le meilleur comme le pire est à la charge entière des parents qui ont fait sciemment le choix d’avoir un enfant (j’exclus dans ma réflexion les enfants non désirés, la responsabilité est triple pour ceux-là). Du moment qu’on apporte la vie, il faut savoir ce que l’on amène tous les obstacles, toutes les difficultés à cet enfant qui vient de naître, à nous de lui donner la force et la lumière pour combattre les ténèbres et bien sur l’ouverture de cœur d’accueillir les miracles de cette vie.

Pour aimer une personne particulièrement son enfant, il faut s’aimer soi. Et pour essayer de la comprendre, il faut se connaître soi.

 

 

 

À propos du paradis.

J’ai remarqué à quel point il pouvait être délectable de conduire en scooter en Thaïlande. Cette sensation de liberté ajoutée au fait de visiter son propre pays dans des paysages magnifiques fait monter une dose d’adrénaline suffisante pour me permettre de croire que le paradis se trouve bien sur terre quelque part dans les eaux du sud est de la Thaïlande (koh samui ou une autre île …) Mais une question vient à moi ? Peut-on considérer comme paradis une activité qui pollue la nature ? Ainsi mon plaisir va au dépend du futur plaisir de mes enfants ou des enfants qui peupleront cette terre. Je me rends compte à quel point il est dure d’être des parents responsables envers la terre qu’on va rendre à nos enfants.

Mais le paradis est en thailande…

 

 

 

 

 

À propos de la misère.

Elle est omniprésente en Thaïlande, que ce soit la misère infantile ou  d’autres misères. Partout malheureusement en se promenant en Thaïlande on a l’occasion de croiser des infirmes, des enfants dans les bras de leur mère, des mendiants… et la question primordiale qui me vient « doit on donner ? ». Après longue réflexion, je me suis dit que donner était une forme d’injustice : on ne pourrait donner à tout le monde, on ne pourrait pas aider par le simple fait de donner un seul jour une somme quelconque. Comment affronter la misère d’un regard froid et pragmatique en se disant simplement que si on le fait c’est injuste. En fait personnellement je ne m’en sorts pas trop bien avec ma conscience. Mais quels sont les choix qui s’offrent à moi ? Donner, ne pas donner (si vous avez à réfléchir sur un problème quelconque évitez de trouver quelque chose de binaire en réponse. Il y a bien souvent une troisième solution. Mais là quelle est la troisième solution ?

En fait je me pose la question, je n’ai pas trouvé la troisième.

 

 

 

Il y a différentes façon de se comporter à l’étranger.

-Il y a le visiter, avez-vous remarqué la composition du mot « visite » : il se compose du mot vivre et site, donc vivre les sites à l’étranger.

-Une autre façon de se comporter dans un pays c’est de faire ce qu’on a prévu de faire bien souvent au dépend du pays même. 

-Mais la plus intéressante des façons est surement la plus intéressante, vivre le pays par lui-même.  De ce fait, j’ai une attitude relativement à l’écoute de ce qui se passe autour de moi pour essayer de me fondre tant bien que mal parmi les autochtones. L’illusion que je créais (petit magicien que je suis) ne dure que jusqu’au moment où j’ouvre la bouche. Mais la Thaïlande est un pays où l’on peut se perdre agréablement. Et le fait que les thaïs ne soient pas bavards me permet facilement de me faire passer pour thaï.

La fonction du voyage est essentielle, elle nous permet de sortir de la monotonie du quotidien. En effet, bien que les japonais privilégient les UCHI KOMIS (la répétition infinie d’un mouvement) il faut pour pouvoir évoluer sortir des sentiers battus. Et le voyage quelque soit sa forme, voyage intérieur ou voyage dans l’espace, nous permet d’affronter des situations nouvelles et par la même de se redécouvrir. Le voyage nous permet de vivre par nous même des expériences que l’on ne connait qu’en théorie. C’est un peu comme le sexe, on a beau en parler il faut le vivre par soi-même. Et j’ai peut être compris quelque chose de simple par là : je ne comprendrai jamais les filles.

En effet, je ne pourrai jamais vivre par moi-même ce que vivent les filles. Conclusion simple : ne pas chercher à comprendre une fille.

Il nous arrive parfois de faire le tour du monde pour comprendre des choses simples.C’est un peu comme l’histoire des poupées russes (voir le film de Cédric Klapich)

 

 

 

Être thaïlandais ou être français ?

Tel est la question qui se pose à moi 90% du temps. Finalement ce n’est qu’une bonne crise identitaire, quoi de plus normal quand on est adopté ?! Quand je suis en France, je parle français, je maîtrise les lettres de Molière, mais pourtant la première question lorsqu’on m’aborde est : « d’où viens-tu ? ». Pour la plus part la réponse est facile : je suis malgache au point même que j’ai fini par apprendre à parler malgache ;-) (je ne ressemble pas aux malgache, c’est les malgaches qui me ressemblent, question d’ancienneté). Bref et lorsque je suis en Thaïlande et que je ne maîtrise pas la langue, on me demande aussi d’où je viens ? 

Finalement, c’est une question tout fondamentalement qui se pose sur l’être, « qu’est ce que c’est que d’être d’un pays ? » Est-ce y naître, est-ce y vivre, est-ce en maîtriser la langue, est-ce maîtriser l’écriture… ? Être d’un pays est-ce retentir cet amour profond pour la terre qu’on foule chaque jour ? Mais peut être qu’être d’un pays c’est tout à la fois !

Pour en revenir sur la question de l’être il n’y a pas de réponse, en effet du moment que la question se pose on est sur la mauvaise voie. En effet vous êtes vous déjà posé la question qu’est ce que c’est qu’être un homme, qu’est ce que c’est qu’être une femme ou vous personnellement ? C’est comme la question la plus stupide au monde êtes vous amoureux ? On est amoureux tout comme l’Amour est sans autre forme d’explication.

 

 

 

À propos du passé.

L’important n’est pas d’effacer un passé douloureux, l’important n’est pas de l’ignorer mais de le surpasser. Comme tout historien dirait : si on étudie le passé c’est pour en éviter les erreurs, l’important n’est donc pas de vivre le passé mais de survivre avec. Le temps c’est comme des marches qui montent vers l’infini qu’il faut apprendre à monter quelque soit la hauteur de la prochaine. Pour souligner l’importance du passé je citerai l’étude scientifique qui a révélé qu’un homme sans mémoire est incapable de se projeter dans le futur (voir science et vie sur la mémoire).

 

 

 

 

 

À propos de la pluie.

J’aime la pluie. Vous vous en fichez, ce n’est pas grave, j’aime la pluie. Un proverbe chinois dit inutile de courir sous la pluie, il pleut aussi devant. D’un point de vue strictement scientifique, le fait de courir augmente la surface d’exposition à la pluie. Mais une autre théorie dit qu’au bout d’une demi heure d’exposition (peut être moins le résultat est le même). Mais quel est le problème avec la pluie ? La seule chose dont on doit avoir peur est dans le fait qu’elle puisse détruire les objets électroniques (si on est une fille comme léo on peut avoir peur que ça rende nos vêtements transparents :p…)

Avez-vous remarqué que chaque pluie a un rythme différent ? Avez-vous déjà dansé sous la pluie (voir la vidéo « poppin in the rain » sur youtube).

 

 

 

 

Like a joy (l’héroïne du livre private dancer).

Que faire quand on sait que la personne que l’on aime le plus au monde vous ment ?! (tu as raison suthat) Vous savez , Joy est de ces personnes qui font une résonnance dans votre esprit et dans votre cœur, de ces personnes pour qui on pourrait mourir, de ces personnes dont on accepterait tout. La vérité semble une valeur bien plus crédible face à l’amour qu’on porte à cette personne. Mais le fait est que cette passion est bien souvent destructrice et nous rend aveugle (comme le dit si bien le proverbe). Bien souvent dans cette autodestruction, il y a une attente désespérée d’un retour pas de force mais d’amour. Comment faire pour se débarrasser de cette obsession ? Chercher ailleurs le pâle reflet de cette créature obsédante ? Mais souvent c’est que c’est elle l’unique, celle que l’on ne trouvera nulle part ailleurs et on continue désespérément, devrais je dire stupidement à espérer.  Pourquoi personne ne nous a préparé à affronter cela ? Peut être parce que personne n’a la réponse… Peut être parce que tout le monde la cherche… Léo me fait préciser que c’est peut être simplement les hormones ! Mais la question qui vient c’est que si c’était seulement les hormones, pourquoi ne pas chercher une autre femelle / ou mâle pour assouvir ses pulsions ?

 

 

 

À propos de la communication.

Avez-vous remarqué que lorsque vous êtes en voyage, qui conque parle votre langue vous semble familier, vous avez envie de courir vers lui et de lui dire « moi aussi je suis de ton pays » et cela quelque soit la nature de la personne qui parle votre langue, j’ai ressenti plusieurs fois ce phénomène, notamment quand je voyais des écritures françaises. Pourquoi une réaction aussi vive face à notre langue quotidienne ? Peut être est ce besoin essentiel qu’à l’humain de communiquer. Pourtant avec les autres étrangers je peux communiquer mais cela tendrait à dire qu’il nous manque quelque chose d’essentiel avec la communication avec les étrangers ou bien que j’ai un ressenti différents avec ceux qui parlent français.

Peut être est ce que l’on appelle le mal du pays ?

 

 

 

À propos du temps.

Le temps efface tout, les blessures comme les actes, tout comme le voyage que je suis en train de vivre, peut être que ce blog est une fuite désespérée en quête d’immortalité ? Un peu comme ces enfants que l’on laisse sur la terre pour perpétrer notre propre sang mais encore une fois, il est très dangereux de donner une fonction à un enfant car n’oublions pas que le propre de l’être humain est de ne servir à rien.

 

 

 

À propos d’une multiple personnalité.

Je pense qu’en nous il existe plusieurs personnes, je ne parle pas d’une schizophrénie quelconque mais juste du fait que l’on soit insatisfait constamment.  Avez-vous remarqué que l’on peut posséder des désires paradoxaux et je pense que cela vient du fait que plusieurs personnes habitent en nous. (je ne parle pas non plus de réincarnation). En nous on porte après tout le patrimoine génétique de milliers de générations qui ont vécus les mêmes difficultés que nous et surement les mêmes bonheurs. Je pense que pour être en harmonie avec soi-même il faut savoir écouter chaque personne qui est en nous. Ecouter cet enfant qui demeure lorsqu’on est adulte, écouter cet adulte qui grandit, écouter ce fou qui veut s’exprimer, écouter ce badaud qui veut s’exclamer…


la réflexion continue plus tard...

 

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Commentaires
L
Dans ce blog suthat on retrouve bien ton côté philosophe, toujours en train de se poser plein de questions...Hey tite fouine c'est bien de réfléchir de temps en temps mais défois repose ton cerveau ;)
L
L'homme a en effet un réel besoin de communiquer, il n'est pas fait pour vivre seul. Il y a différentes façons de communiquer grâce à notre corps (gestes, sourire, regard, danse...) ou grâce à la parole. Dans notre société, on nous apprend surtout à communiquer grâce aux mots, du coup c'est peut être pour ça que lorsque qu'on voyage on cherche des gens qui parlent notre langue pour pouvoir communiquer facilement avec eux comme on nous a appris ou aussi est-ce une façon de se sentir moins seul, on est pas le seul étranger, on a un point commun avec ces personnes...
L
La passion est un sentiment très fort, incompréhensible et bien souvent elle finit par être destructrice. Pourquoi les histoires passionnelles finissent toujours elles mal, peut être car aimer passionément une personne ce n'est pas l'aimer pour ce qu'elle est vraiment mais pour ce qu'on pense ou aimerait qu'elle soit, du coup on finit toujours pas être déçu puis défois des circonstances comme la distance empêchent la passion d'être vécue et là ce sentiment est tellemnet fort qu'il nous détruit!<br /> Pourquoi avons nous des coups de foudre, pourquoi tombe t'on passionnément amoureux d'une personne? Peut être avons nous des phéromones compatibles avec cette personne (mais des résultats de tests scientifiques sur le sujet n'ont pas été très concluants) ou alors si on croit à la réincarnation peut être avons nous vécu une histoire d'amour avec cette personne dans une autre vie et dans cette vie ci nous reconnaissons inconsciemment la personne (théorie qui peut paraitre tirée par les cheveux mais pourquoi pas?)... Mais à quoi bon chercher finalement à comprendre ce qu'il se passe, il y a des choses qui sont faites pour être vécues et non pour être comprises... Chercher à comprendre un tour de magie est indispensable si l'on veut le refaire mais ne pas comprendre comment fonctionne la passion ne nous empêchera pas d'en vivre une ni même d'en souffrir d'ailleurs... Alors défois arrêtons de réfléchir et vivons ce que l'on ressent à fond car ça vaut le coup...
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